Grippe aviaire : la France passe au niveau de risque élevé
L’arrêté pris induit l’application des mesures de biosécurité renforcées en élevage de volailles afin de prévenir la propagation du virus :
- mise à l’abri des volailles des élevages professionnels et claustration ou mise sous filet des basse-cours ;
- interdiction d’organiser tout rassemblement de volailles vivantes ;
- conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plume et utilisation d’appelants ;
- interdiction des compétions de pigeons voyageurs jusqu’au 31 mars 2022 ;
- vaccination dans les zoos pour les animaux ne pouvant être confinés ou mis sous filet
Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance quotidienne dans tous les élevages et basse-cours.
Les conditions de mise à l’abri des espèces Gallus, pintades et dindes en petits bâtiments (120 m2 maximum) ou en circuit court ainsi que les volailles sous label et bio ont été adaptées par la « feuille de route influenza aviaire 2021 » : abreuvement et alimentation à l’intérieur, réduction des parcours à 500 m2 pour 1000 volailles pour des motifs de bien-être animal constatés après visite vétérinaire, autorisation instruite par la DDPP, absence de mares et zones inondées.
Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation des produits alimentaires.